Inde du Sud: Periyar Wildlife Sanctuary 2 février 2011

Publié le par Bernardo

 

Mercredi 2 février : Journée de transition à Thekkady

 

024.JPGLa matinée de libre est consacrée au blog, à la piscine et surtout à la visite des magasins de la ville. Nous revenons avec des habits pour Quentin et Ellie, des boucles d’oreilles pour les jeunes mamans, des châles pour la petite dernière (Patricia), la voisine qui s’occupe du courrier (Eva) et Lise. Dans un magasin Lise demande au vendeur qu’il me drape avec un tissu que porte beaucoup d’hommes au Kerala et qu’ils relèvent à la manière de Gandhi. Ces étoffes ne tiennent pas plus que les linges avec lesquels on se drape en sortant de la salle de bain. Pour ma part, j’aurais toujours peur que le drap se défasse et que je me retrouve en slip dans la rue. Ici ils font du vélo, labourent les champs et vaquent à leurs occupations quotidiennes munis de cet accoutrement qui est paraît-il bien plus agréable à porter qu’un pantalon. A tout prendre je préfère les djellabas des magrébins. L’achat d’un pachmina brodé pour Lise se révèle haut en couleur. Le vendeur, qui dans un premier temps ne veut pas baisser le prix, explique qu’il vient du Cashemire et qu’il connaît bien comment sont fabriqués les châles et le travail que cela donne. Il est intarissable et son baratin devient lassant. On a l’impression qu’il cherche à noyer le poisson pour éviter de formuler une contre-proposition à notre offre. Finalement nous concluons l’affaire pour la moitié de la somme initiale. J’adore ces tractations …

031-copie-1.JPGLa promenade dans ce lieu de villégiature nous montre que même dans les lieux plus huppés les caniveaux sont remplis de déchets et dégagent parfois une odeur répugnante car l’eau y stagne. Cela n’empêche pas la volaille d’y picorer. Cela ne semble pas non plus déranger les autochtones habitués à se promener parmi les ordures.

L’après-midi nous visitons une plantation de café et un jardin d’épices. Dans ce Kerala nous avons l’impression que tout pousse. La variété des arbustes et des plantes est impressionnante. D’ailleurs le slogan du Kerala est : « God’s own country ». Le guide nous fait remarquer que le Kerala est le plus grand producteur d’épices. Au Kerala, le roi des épices est le poivre noir, la reine la vanille et le prince le cardamome. Par contre le safran, l’épice la plus rare et la plus cher, provient du Cashemire. Les six personnes tirées au sort (il n’y avait que six places) pour faire le « Tiger trail » reviennent en héros. Ils ont non seulement dû fuir face à une mère ours et ses petits, mais ils ont été bloqués durant un certain temps par un troupeau d’éléphants venu se rafraîchir dans le lac.

Publié dans Récit de voyage

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